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VISQUEUX, -EUSE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. a) 1256 « qui est épais et s'écoule avec difficulté (en parlant d'un liquide) » (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 162: grosses humeurs et visqeuses); xiiies. (Simples médecines, éd. P. Dorveaux, § 48: visqueuse fleume); 1771 spéc. en phys. « qui possède une viscosité élevée » (Trév.); b) 1944 subst. « caractère visqueux de quelque chose » (Saint-Exup., loc. cit.); 2. fin xives. « dont la surface est couverte d'un liquide visqueux » (Eustache Deschamps, Œuvres compl., éd. G. Raynaud, t. 8, p. 340: de gros et vielz poissons visqueux); 3. fin xives. « qui a une consistance à la fois molle et résistante » (Jean Le Fèvre, Traitement de la goutte, éd. P. Meyer ds Romania t. 15, p. 181: toute chair qui est viscouse, com est chair de porc). B. 1. Av. 1615 adj. et subst. au fig. « malveillant, méfiant » (E. Pasquier, Jeux poétiques, 5epart., 1 (II, 889) ds Hug.: l'autre visqueux; Lettres, VIII, 10, ibid.: quelques esprits sombres et visqueux); 2. a) 1862 fig. « qui inspire de la répulsion, de la méfiance » (Goncourt, Journal, p. 1088: le geste caressant et comme visqueux); 1886 (Bloy, Désesp., p. 270: ce Géronte visqueux et blanchâtre); b) 1943 subst. « caractère de ce qui inspire de la répulsion » (Sartre, Être et Néant, p. 695); mil. xxes. subst. « personne qui inspire de la répulsion » (s. réf. ds Lar. Lang. fr. 1978). Empr. au b. lat.viscosus « englué, enduit de glu; visqueux, gluant », dér. de viscum « gui ».