VAMP, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1921
« femme fatale » (
Cinémag., 9 sept., 29/1 ds
Giraud 1956). Empr. à l'anglo-amér.
vamp, abrév. de l'angl.
vampire corresp. au fr.
vampire*. L'angl.
vampire, qui était empl. p. anal. pour désigner une personne se livrant au harassement et à l'exploitation des autres ou à diverses extorsions (
NED), a servi à désigner une femme usant de ses pouvoirs de séduction pour exploiter les hommes (1903
vampire, 1911
vamp ds
NED Suppl.2), d'où son empl. pour désigner un rôle cinématographique représentant ce type de personnage féminin (1918,
ibid., s.v. vamp et
vampire) et, p. ext. une actrice propre à l'interpréter, comme
Theda Bara dont le rôle dans le film
A Fool there was (1915) tiré de la nouv. de Rudyard Kipling
The Vamp est peut-être à l'orig. de la propagation du terme (Ch.
Ford,
Histoire populaire du cinéma, 1955 ds
Le Cin. amér., p. 247, note 2;
cf. aussi
Montv. Cin.1987).