TURBÉ, TURBEH, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1624
tarbé (L.
Deshayes de Courmenin,
Voiage de Levant, p. 106: [à Constantinople] auprès des Mosquées, il y a d'ordinaire comme une petite chapelle quarrée, qui est la sepulture de celuy qui l'a fait bastir, appellée
Tarbé); 1654
turbé (
Du Loir,
Voyages, p. 49: ils les appellent [ces sepulchres]
Turbé); 1854
turbeh (
Du Camp,
Nil, p. 35). Empr. au turc
türbe « mausolée » et celui-ci à l'ar.
turba « terre; tombeau; sorte de grand mausolée ou édifice en forme de mosquée construit sur un tombeau; cimetière » (
cf.
Dozy t. 1, p. 143a;
Dozy Vêt., p. 330, note 6;
Nasser, p. 457).