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THUNE, TUNE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1628 thune « aumône » (Jargon de l'Argot réformé ds Sain. Sources Arg. t. 1, p. 198); 2. 1800 tune « pièce de monnaie » (Les Brigands chauffeurs, ibid. t. 2, p. 94); spéc. 1828-29 « pièce de cinq francs » (Vidocq, loc. cit.). Orig. obsc. L'étymol. habituellement donnée, selon laquelle le mot viendrait de roi de Thunes (c'est-à-dire roi de Tunis), un des noms pris par le chef des gueux (appelé Le Grand Cœsre, 1628, Jargon de l'Argot réformé, ibid. t. 1, p. 9) à l'exemple du général des Bohémiens appelé duc d'Égypte (Sain. Arg., p. 119, Sain. Sources Arg. t. 2, p. 456, FEW t. 19, p. 190a, Bl.-W.5) est repoussée par Guir. Lex. fr. Étymol. obsc. qui propose de faire remonter Thune à un gallo-rom. *tutina, dér. de tutari « protéger; se protéger (d'un danger: faim, froid) », d'où la notion d'aumône qui consiste essentiellement en du pain, puis à l'époque mod. en une pièce de monnaie.