TRUSTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1765
truste (
Abbé G. B.
de Mably,
Observations sur l'hist. de France, t. 1, Genève, p. 73). Empr. au lat. médiév. des institutions franques
trustis « aide, assistance armée jurée au roi » (formule d'admission ds
Recueil de Maroufle de
ca 660), « condition de celui qui a juré cette assistance » (
Loi salique, ca 484) et « ensemble de ceux qui sont sous ce serment » (
Decretio de Clotaire II de 595), v. M.
Deloche,
La Trustis et l'Antrustion royal sous les deux premières races, Paris, 1873, pp. 1-48; ce terme est empr. à l'a. b. frq. corresp. à l'a. h. all.
trōst d'où est issu l'all.
Trost « consolation » (
Kluge20).