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TEINTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1174-1200 tainture « matière colorante » (Renart, éd. M. Roques, 2295); b) 1490 id. spéc. « préparation destinée à donner aux cheveux, à la barbe une nuance artificielle » ([Guillaume Yvoires, trad. de] Lanfranc, [La Chirurgie], fo38 ds Littré); 2. 1260 « action de teindre » par tainture ne par painture (Étienne Boileau, Métiers, éd. R. de Lespinasse et Fr. Bonnardot, titre XXX, XI, p. 62); 3. 1erquart xiiies. « couleur laissée par un liquide sur un corps quelconque » ici fig. (Reclus de Molliens, Miserere, 87, 10); déb. xives. au propre tains de sanguine tainture (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, IV, 1190, t. 2, p. 37); 4. 1516 pharm. (Les Remonstrances... de Nature à l'Alchymiste errant, 1029 ds Rose, éd. Méon, t. 4, p. 166); 5. a) 1588 « impression, trace qu'une personne ou une chose conserve de quelque chose » (Montaigne, Essais, III, 13, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 1091); en partic. b) 1640 prendre la teinture de quelque science (Oudin Curiositez); 6. 1632 « apparence légère, caractère peu marqué de quelque chose » (La Fontaine, Contes et nouvelles, Préface ds Œuvres, éd. H. Régnier, t. 4, p. 14). Du lat. d'époque impériale tinctura « teinture » formé sur le supin tinctum de tingere, v. teindre.