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TARTINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1500 sens assez peu clair (Jean Molinet, Faictz et Dictz, éd. N. Dupire, p. 552: Sancta Barbara [...] Gardés nous de faulses tartines, De traïson, de faulx attraict Et de ces langues serpentines), attest. isolée; puis 1596 (Hulsius au sens de « tranche de pain beurrée » cité ds Z. fr. Spr. Lit. t. 23, 2epart., p. 44) et 1660 (Oudin Fr.-Esp. au sens de « rôtie beurrée »); à nouv. déb. xixes. 1807 (Michel (J.-F.) Expr. vic., p. 177: Ce mot très en usage n'est pas français et n'a de synonyme que beurrée pour Tartine de beurre), également condamné ds J.-F. Rolland, Dict. mauv. lang., 1813, p. 127 et Pomier, Loc. vicieuses Hte-Loire, 1835, p. 99), att. dans la lexicogr. dep. Wailly 1809 qui le qualifie de ,,familier``; 2. a) 1823 « au théâtre, longue tirade » (Journal des Dames, 25 juill., p. 321 ds Mat., p. 147, note 4); b) 1835 grandes tartines d'érudition (Gautier, Mllede Maupin, p. 33); c) 1837 « article de journal trop long » (Balzac, Employés, p. 37); 3. 1841 arg. « soulier » (Lucas, Dangers prostit., p. 34; cf. dès 1828-29 lever une tartine, Vidocq, Mém., t. 3, p. 375 qu'Esn. glose ,,donner un coup de pied``, que l'on peut aussi interpréter littéral. « arracher des lambeaux de chair à la jambe »). Dér. de tarte1*; suff. -ine (v. -in).