SÉPIA, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. [1665
ceppia « seiche » cité comme un mot gr. (M.
Thévenot,
Relation d'un voyage fait au Levant, p. 157 d'apr. R.
Monnot ds
Fr. mod. t. 21, p. 139)] 1791
seppie (
Valm.,
s.v. seche); 1832
sépia (
Raymond).
II. 1804 « liquide noirâtre produit par la seiche et qu'on emploie en peinture » (
Duméril Hist. nat., p. 184, 488); 1839 « dessin fait à la sépia » (
Balzac,
Curé vill., p. 34). I empr. au lat.
sepia « sèche », aussi « encre produite par cet animal » en lat. d'époque impériale. Il serait empr. à l'ital.
seppia (
FEW t. 11, p. 478;
Hope, p. 450) dont la forme a pu aussi influencer les graphies en
-pp- du fr.