SUPIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1245 (
Henri d'Andeli,
Bat. Sept Arts ds
Œuvres, éd. A. Héron, p. 57, 387). Empr. au b. lat. gramm.
supinum « id. » (
ives. ds
Gaff.) subst. au neutre de l'adj. class.
supinus « tourné vers le haut, penché en arrière », peut-être parce que l'image contenue dans
supinum est analogue à celle qui est dans
declino, v.
décliner3,
cf. Ern.-
Meillet.
Cf. en a. m. fr. la forme pop.
sovin, fin
xies. judéo-fr. « couché sur le dos » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 133, n
o970),
ca 1170 (
Chrétien de Troyes,
Erec, éd. M. Roques, 4698) −
xves. [date ms.] B.
de Lonc Borc,
Cyrurgie Albug., ms. de Salis, f
o109d ds
Gdf., déjà adverbialement
ca 1140 (
Pèlerinage de Charlemagne, éd. G. Favati, 389) et la forme empr.
supin aux sens propre et fig.
xvie-
xviies. ds
Hug.