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SUCRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. Trans. 1. xiiies. au part. passé socré « adouci par adjonction de sucre » (Isopet de Lyon, 1198 ds T.-L;); ca 1350 succré (ms. B.N. 2001, fo102 vob d'apr. R. Arveiller ds Romania t. 94, p. 163); 1550 au fig. sucrer « charmer » (J. Du Bellay, Musagnoeomachie, 151 ds Œuvres, éd. H. Chamard, t. 4, p. 10: Mascon, dont la docte voix Sucre l'oreille des Rois); 2. 1894 arg. « donner des points au jeu » (Virmaitre, Dict. arg. fin-de-s., p. 278); 1919 sucrer « favoriser », se faire sucrer « se faire favoriser » (Esn. Poilu, p. 498); 3. 1901 arg. p. antiphr. sucrer « condamner à une peine sévère; arrêter » (Rossignol, loc. cit.); 4. 1938 id. « supprimer (un avantage) » (soldats d'apr. Esn.); 1946 « dérober » (Trignol, Pantruche, p. 26); 5. 1936 p. métaph. sucrer « avoir les mains tremblantes » (d'un ivrogne) (Céline, loc. cit.); 1946 sucrer les fraises « id. » (d'un vieillard) (Ambrière, Gdes vac., p. 285). B. Pronom. réfl. 1. 1807 se sucrer « sucrer son café, etc. » (Michel (J.-F.) Expr. vic., p. 174); 2. 1908-12 arg. « s'octroyer une large part (de bénéfice, de butin) au détriment des autres » (L. Forton, Les Aventures des Pieds-Nickelés, p. 43 ds Cellard-Rey). C. Intrans. 1719 sucrer « donner une saveur sucrée » ([Quelus], Hist. nat. du cacao et du sucre, p. 180 ds Quem. DDL t. 21). Dér. de sucre1*; dés. -er.