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SUCRE1, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Aliment. 1176-81 çucre « substance de saveur douce extraite de la canne à sucre » (Chrétien de Troyes, Chevalier au lion, éd. M. Roques, 1406); ca 1180 zucre (Guillaume de Berneville, St Gilles, éd. G. Paris et A. Bos, 854); fin xiiies. sucre (Simples medecines, éd. P. Dorveaux, 979); 2. au fig. a) av. 1461 synon. de douceur (G. Chastellain, Exposition sur vérité mal prise ds Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 6, p. 254: ingrat envers ta bonne fortune et ceux qui te ont bien fait, tu payes sucre par venin, tu payes baisers par morsures); 1661 être tout sucre et tout miel (Molière, L'École des maris, I, 1, éd. R. Bray, p. 97); b) 1866 casser du sucre « faire des cancans » ici, dans l'arg. des cabotins (Delvau, p. 65); 1867 id. « dénoncer un complice » (Delvau, p. 509). B. 1. 1824 méd. « principe sucré contenu dans le sang et qui, chez les diabétiques, passe dans les urines » (J. Riffault, trad. de l'angl. d'A. Ure, Dict. de chimie, IV, 393 d'apr. R. Arveiller ds Z. rom. Philol. t. 107, p. 371); 2. 1855 chim. « toute substance qui a la propriété de se transformer en alcool et acide carbonique » (Littré-Robin). Empr. à l'ital.zucchero « sucre », att. dep. le xiiies. (dér. zuccherato « sucré », Iacopone da Todi; zucchero au xives., Crescenzi ds Tomm.-Bell.), lui-même empr. à l'ar. sukkar qui, de même que le gr. σ α ́ κ χ α ρ ο ν, lat. saccharum, est d'orig. indienne (skr. sárkarā ); ce sont en effet les Arabes qui ont introduit la culture de la canne à sucre en Andalousie et en Sicile. Voir FEW t. 19, p. 161b et 163.