SUAVE, adj.
Étymol. et Hist. 1490 « doux, qui enchante les sens et l'esprit »
lenguaige suave (
Martial d'Auvergne,
Matines de la Vierge, éd. Y. Le Hir, 384);
cf. 1505 [
plat]
... suave ne plaisant a menger (
Desdier Christol,
Platine en françoys, 80 v
ob ds
Mél. Séguy (J.), p. 81). Empr. au lat. class.
suavis « doux, agréable »,
suave a supplanté
souef, söef (1
remoit.
xiies.,
Psautier Oxford, 108, 20 ds T.-L.), forme pop. usuelle jusqu'au
XVIIes. (
Fur. 1690), et qui a donné naissance au dér.
souefete, soueveté, v.
suavité.