SILLONNER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1538
seilonner « tracer des sillons (sur un champ) » (
Est.,
s.v. imporcare);
2. a) ca 1570
seillonner « traverser en laissant une trace, un sillage » (
Carloix,
Mémoires sur la vie du maréchal de Vieilleville, V, 18 ds
Littré);
b) 1575
sillonner « parcourir un espace de mer en tous sens » (
Thevet,
Cosmographie universelle, I, 10 ds
Gdf. Compl.);
c) ca 1850 « en parlant des voies de communication, traverser de part en part, s'étendre dans toutes les directions » (
Blanqui ds
Poitevin,
Dict. de la lang. fr., 1851);
3. 1616
(se) seillonner « (se) rider » (
Aubigné,
Tragiques, VII (IV, 303) et V (IV, 194) ds
Hug.). Dér. de
sillon*; dés.
-er.