Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
SIGNAL, -AUX, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Déb. xives. signiau « marque distinctive » ([Gérard de Monréal], Le Templier de Tyr ds Chiprois, éd. G. Raynaud, p. 185); 1355 signeau « tige de métal, souvent précieux, aussi longue que l'épaisseur du parchemin, à laquelle s'attache le signet » (Comptes royaux ds Laborde); 1412 sinal « estampille » (Un partage mobilier en 1412, p. 30, S. Germain ds Gdf., s.v. segnal); 2. 1540 signail « signe matériel par lequel on indique quelque chose à quelqu'un » (N. Herberay des Essars, Le Premier Livre de Amadis de Gaule, éd. H. Vaganay, p. 193: il commanda (pour faire signail) allumer f[e]uz de toutes pars); au fig. 1563-72 signal « marque d'un sentiment envers quelqu'un » (Montaigne, lettre à son père ds Essais, éd. E. Courbet et Ch. Royer, t. 4, p. 314: pour signal de mon affection envers vous); spéc. a) 1718 « ce qui annonce une action » (Ac.: le signal de la révolte); b) 1813 « point de repère dans les mesures trigonométriques » (Delambre, Abr. astron. 3eleçon ds Littré); c) 1856 « appareil manœuvré par quelqu'un ou fonctionnant automatiquement pour assurer la sécurité » ici, chemin de fer signal d'alarme, signal d'avertissement (C.r. de l'Ac. des sc., t. 43, p. 809); d) 1902 télécomm. (Turpain, Applic. prat. ondes électr., p. 191: signaux télégraphiques). Réfection, d'apr. signe*, de l'a. et m. fr. seignal, seignau (dep. ca 1209 « quillon de l'épée » Guiot de Provins, Bible ds T.-L.; dep. 1265-66 « seing, cachet » Assises de Jérusalem, Livre de J. d'Ibelin ds Gdf.), du lat. tardif signale, neutre subst. de signalis « qui sert de signe », dér. de signum « signe ».