SAUR(E),(SAUR, SAURE) adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100
sor « d'un jaune qui tire sur le brun » (
Roland, éd. J. Bédier, 1943); 1606
saur, saure (
Nicot);
2. 1165-70 fauconn. (
Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 354). De l'a. b. frq. *
saur « d'un jaune qui tire sur le brun »,
cf. le m. néerl.
soor, le m. b. all.
sôr. Le mot est att. au
ixes. sous la forme
sora dans les
Gloses de Reichenau, éd. H. Klein et A. Labhardt, t. 1, 187 pour gloser le lat.
rufa, fém. de
rufus « roux ». On trouve la graph.
saur dep.
Nicot 1606,
saure au masc. dep. la fin du
xiiies. (en parlant du plumage d'un faucon), Trad. du
De arte venandi cum avibus, éd. G. Holmér, 28, 11.