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ROMANTIQUE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. A. 1. 1675 adj. « qui relève d'œuvres d'imagination, qui est du style des œuvres romanesques » ici en parlant de mots (Reponse aux Faussetés et aux invectives qui se lisent dans la Relation du voyage de Sorbière en Angleterre d'apr. A. Morize ds R. Hist. litt. Fr. 1911, p. 440); 1694 en parlant d'une pers. (Lettres inédites de l'Abbé Claude Nicaise, Extr. du B. d'Hist. et d'Archéol. du diocèse de Dijon, 1886, p. 35 d'apr. L. Delaruelle, ibid., p. 940); 2. 1776 adj. spéc. en parlant de la nature et des paysages (Le Tourneur, Trad. Shakespeare, p. CXVIII d'apr. A. François, Où en est « romantique »? ds Mél. Baldensperger, t. 1, 1930, p. 324); 3. 1801 subst. « ce qui, par son pittoresque, parle à l'imagination » (Mercier Néol. t. 2, p. 230). B. 1. 1784 « qui évoque le moyen âge, la romance » (H. Meister, Corresp. littér., XIV, 61 d'apr. A. François, op. cit., p. 327); 2. 1807 plus spéc. p. oppos. à la tradition dite classique (A.-W. Schlegel, Comparaison entre la Phèdre de Racine et celle d'Euripide, Paris, 12 d'apr. A. François, ibid.); 1810 (Staël, Allemagne, t. 2, p. 127 et sqq., p. 367); 1813 école romantique (Sismondi, Litt. du Midi, I, 440 d'apr. A. François, op. cit., p. 329); 3. 1813 subst. les modernes ou romantiques (Id., op. cit., II, 157 d'apr. A. François, ibid.); 4. 1816 subst. « ce qui est romantique, appartient à l'école romantique » (Saint-Chamans, L'Anti-Romantique d'apr. A. François, op. cit., p. 328). Empr. à l'angl.romantic att. dep. 1654 (J. Evelyne, Diary d'apr. A. François, Romantique ds Ann. de la Sté J.-J. Rousseau, t. 5, 1909, p. 203) et qualifiant ce qui est caractéristique du genre littéraire du roman et parle à l'imagination (alors appelé en angl. romance, issu de l'a. fr. romanz, romans, romant, d'où le dér. angl. romantic et le lat. romanticus, xves. Dict. de Grimm d'apr. A. François), ce terme angl. étant lui-même cité dans des textes fr. au xviiies. (v. A. François ds Mél. Baldensperger, t. 1, p. 322). Au sens B empr. à l'all. romantisch (lui-même empr. à l'angl.) att. dep. 1695, introd. comme terme qualifiant la litt. dans le vocab. du critique suisse Breitinger en 1740 et utilisé par A. W. Schlegel p. oppos. à klassisch « classique » (1801, v. Kluge).