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RIDEAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1436 ridel « pièce d'étoffe (généralement plissée) tendue pour cacher, abriter quelque chose » (B. du comité Trav. hist., 1919, p. 192); cf. aussi ridellos, en 1347, dans un texte de moy. lat. d'Angleterre, v. Gay; 2. a) 1538 théâtre rideau (Est. d'apr. FEW t. 16, p. 705a); b) av. 1616 tirer le rideau sur qqc. (A. d'Aubigné, Tragiques, livre I ds Œuvres, éd. E. Réaume et de Caussade, t. 4, p. 46); 3. a) α) 1755 « palissade de charmille » (D'Aviler, Dict. d'arch. d'apr. FEW t. 16, p. 705b); β) 1780 rideau de palétuviers (Raynal, Hist. philos., éd. J.-L. Pellet, t. 6, p. 391); b) 1798 (Ac.: on dit figurément d'une allée d'arbres ou d'une suite de maisons qui arrête la vue, et cache les objets plus éloignés, qu'elle forme rideau); 4. 1870-71 « tablier de cheminée » (Littré); 5. rideau de fer a) 1893 théâtre (Moynet, Machinerie théâtr., p. 40); b) 1900 « fermeture métallique de la devanture d'un magasin » (Colette, Cl. école, p. 187); c) 1945 pol. (L'Aurore, 20 oct. ds Quem. DDL t. 18). Dér. de rider* A; suff. -eau*. Au sens 5 c, calque de l'angl. iron-curtain (déjà att. en 1920, mais rendu célèbre par Churchill en 1946, v. NED Suppl.2).