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RETOMBER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. A. 1. 1538 « tomber une deuxième fois » (Est.); 2. 1559 « tomber de nouveau dans une situation fâcheuse » elles retumboient en leurs premieres maladies (Amyot, Lucull., 14 ds Littré); 1782 retomber malade (Mmede Genlis, Veill. du chât., t. I, p. 120 ds Pougens ds Littré); 3. 1591 « tomber de nouveau dans une situation moralement blâmable, commettre de nouveau une faute » [elle] retombe en ceste erreur (Desportes, Œuvres chrest., XVIII, Ode, ibid.); 1672 il retombe ... à être distrait (Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 440); 1672 absol. (Corneille, Pulcherie, II, 1, vers 417); 4. a) 1640 « rejaillir sur quelqu'un » tout l'honneur en retombe sur nous (Id., Horace, V, III, vers 1642); b) 1657 « peser en retour sur quelqu'un, en parlant des effets de quelque chose de préjudiciable » (Pascal, Provinciale, XVIII, éd. L. Lafuma, p. 461); c) 1672 faire retomber la perfidie du coupable sur sa tête (Sacy, Bible, Paralip., II, VI, 23 ds Littré); 5. 1674 retomber sur « (en parlant de choses) être rejeté sur quelqu'un, quelque chose en tombant » (Racine, Iphigénie, III, 5); 6. 1690 « se trouver involontairement une nouvelle fois en un lieu, en face à face avec quelqu'un » (Fur.). B. 1. a) 1538 « revenir à la position initiale après s'être soulevé » (Est.); 1803 ses mains ... retombaient sur le lit (Krüdener, Valérie, p. 234); b) 1870 chorégr. un retombé part. passé subst. (Littré); 2. 1651 « revenir à la situation d'où l'on était sorti pour atteindre une position, un état meilleur » (Corneille, Pertharite, V, 4, vers 1763); en partic. 1789 retomber dans l'enfance (Staël, Lettres jeun., p. 328); 1803 retomber en enfance (Chateaubr., Génie, t. 1, p. 241); 3. 1687 « pendre librement et sans raideur » (Sévigné, op. cit., p. 283); 4. 1690 « revenir au niveau d'où l'on est parti après s'être élevé » (Fur.); 5. 1779 « revenir à son état habituel après un mouvement passionnel » j'ai retombé dans mon humeur ordinaire (Staël, op. cit., p. 7); 1838 « (du mouvement lui-même) cesser de produire son effet, de se soutenir » un espoir qui sans cesse retombe (Lamart., Chute, p. 1037). Comp. du préf. re-* et de tomber*.