RECUL, subst. masc.
Étymol. et Hist. 2
emoit.
xiiies.
sanz recul « sans possibilité d'esquive » (
Du Prestre et des II Ribaus ds
Rec. gén. des fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t. 2, p. 59);
ca 1575
recul du canon (
Blaise de Montluc,
Commentaires, éd. P. Courteault, livre I, p. 407); 1752 horlog.
recul d'échappement (
Trév.); 1801 fig. (
Mercier Néol.). Déverbal de
reculer*;
cf. 1450-53
n'avoir pas grand reculee « n'avoir pas beaucoup d'espace pour reculer » (
Jacques Milet,
Destruction de Troyes, f
o70b, éd. 1544 ds
Gdf.).