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REBUTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. [Cf. ca 1170-80 le dér. a rebutons « de mauvais gré » (Guillaume de Saint-Pair, Roman du Mont St-Michel, éd. P. Redlich, 3760)] 1. a) Ca 1225 « repousser, récuser (une chose) » (Pean Gâtineau, St Martin, 2074 ds T.-L.: Lor jugement lor rebuta); b) 1559 « repousser, éconduire (une personne) » rebuter et éconduire un personnage (Amyot, trad. de Plutarque, Hommes illustres, Coriolan, XIX, éd. G. Walter, t. 1, p. 485); 2. xiiies. agn. part. passé adj. cynégét. faucon rebuté « devenu vieux, qui a perdu son courage pour voler » (ds G. Tilander, Glanures lexicogr., p. 218), ex. isolé; 1559 réfl. (Amyot, op. cit., Aratus, XLI, t. 1, p. 1133); 1580 trans. « décourager d'une action, d'une entreprise » (Montaigne, Essais, II, 17, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 650); 3. 1588 « inspirer l'antipathie, être déplaisant » (Montaigne, op. cit., III, VI, p. 904: L'immoderée largesse [...] rebute plus de gens qu'elle n'en practique); 1674 part. prés. adj. (Boileau, Art poétique, I, 61 ds Œuvres, éd. F. Escal, p. 158); 4. ca 1590 réfl. « éprouver un dégoût physique » (Montaigne, op. cit., I, 42, p. 264). Dér. de buter*; préf. re-*, propr. « repousser du but ». A évincé l'a. fr. reboter « repousser » (1176-81 Chrétien de Troyes, Chevalier au lion, éd. M. Roques, 3406), dér. de bouter*.