Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
RALENTIR, verbe
Étymol. et Hist. 1. 1588 trans. « rendre plus lent le déroulement de quelque chose, en diminuer l'intensité » (Montaigne, Essais, III, 13, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 1074: il ralantiroit [...] leur impetuosité [des passions] et leur course); 1653 réfl. (Vaugelas, Quinte Curce, IV, Paris, A. Courbé, p. 364: Le combat s'estoit rallenty tout à coup); 1663 part. passé adj. (Corneille, Sophonisbe, I, 1); 1774, 23 sept. intrans. (Voltaire, À D'Argental ds Corresp., éd. Th. Besterman, t. 41, 1975, p. 139); 2. 1606 trans. « rendre plus lent un mouvement, une progression dans l'espace » ralentir ses pas (Nicot); 1677 réfl. en parlant de chevaux emballés (Racine, Phèdre, V, 6); 1875 intrans. (Lar. 19e, qui qualifie cet empl. de ,,peu usité``); 1907 subst. au relenti en parlant d'un moteur automob. (La locomotion automob., p. 374 d'apr. R. V. Ball ds Fr. mod. t. 43, p. 54). Dér. de alentir*; préf. re-*; cf. le dér. de la 1reconjug. ralenter (1552 rallenter ses paz, Ronsard, Amours, CXXIX, 9 ds Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 4, p. 126), de alenter (1180-90 soi alenter de « tarder à », Alexandre de Paris, Alexandre, I, 3065 ds Elliott Monographs, XXXVII, p. 64).