RAGUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1691 (
Ozanam, p. 307: On appelle
Rague un Cable qui est gâté, ou écorché, ou coupé. Cela se dit aussi de tout autre cordage).
B. −
xviies. « pomme de racage » (
Explicat. de divers termes..., ms., Arch. de la Mar. ds
Jal 1848).
C. 1934 « trou, cavité (dans l'eau) » (
Giono, loc. cit.). A déverbal de
raguer*, forme cependant douteuse (
cf. ragué subst. fém. ds
Fur. 1701 et
Trév. 1704). B altération de
raque (1382-84,
Compte du clos des Galées de Rouen, éd. Ch. Bréard, p. 87) issu de l'a. nord.
rakki « anneau qui tient la voilure au mât » (
FEW t. 16, p. 656b). C empr. au prov.
rago subst. fém. « trou, cavité, creux sous-marin » (
Mistral t. 2), issu du gr. ρ
̔
α
γ
η
́ « fente, crevasse » (
FEW t. 10, p. 373a).