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RAFFINEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1600 « action de rendre plus fin, plus délicat, d'améliorer » (O. de Serres, Théâtre d'agriculture, lieu 6, chap. XXI, p. 655: pour le raffinement du Fruit); 2. 1617 « bonne qualité, finesse » (D. Davelourt, Recherches et considérations sur le faict de l'artillerie, p. 45: de la composition des pouldres, raffinement et bonté d'icelles). B. 1. 1655 « expression ou manifestation extrême d'un sentiment, d'une qualité » (Scarron, Nouvelles tragi-comiques, la Précaution inutile ds Œuvres, Paris, t. 3, 1786, p. 272: par un rafinement de prudence qui étoit la plus grande folie du monde); 1663 (Molière, Crit. de l'Éc. des femmes, scène VI: leurs grimaces sçavantes, et leurs rafinemens ridicules); 2. 1671 « acte, chose qui dénote ou exige de la recherche, de la subtilité » (D. Bouhours, Entretiens d'Ariste et d'Eugène, II, Paris, A. Colin, 1962, p. 60: les rafinemens de l'amour propre, de la politique); 3. 1680 « caractère de ce qui est raffiné, très délicat » (Rich.). Dér. de raffiner*; suff. -ment1*.