PULMONAIRE, adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Bot.
xves. subst. fém. (
Grant herbier, p. 108 ds
Gdf. Compl.); 1572 (
Pelletier Du Mans, La Savoye, III, p. 68);
2. a) 1585
affection pulmonaire (
P. Thevenin, La Sepmaine de G. de Saluste, p. 167);
b) 1675 « qui appartient aux poumons (artère, veine) » (
Barles, Nouvelles découvertes sur toutes les parties principales de l'homme et de la femme, t. 1, p. 243 ds
Brunot t. 6, p. 612). Empr. au lat.
pulmonarius « pulmonique » et à basse époque
pulmonaria radicula « pulmonaire (bot.) », dér. de
pulmo « poumon ». Les taches livides éparses sur les feuilles de la pulmonaire (à feuilles étroites) avaient été comparées par les anciens à celles du poumon et avaient fait soupçonner que la plante pouvait être favorable dans les maladies de cet organe.