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PROUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1246 proe (doc. Gênes ds L. T. Belgrano, Documenti inediti riguardanti le due Crociate di San Ludovico IX re di Francia, p. 9, 11 ds J. Fennis, La Stolonomie, p. 465) − 1494-1504, Compte de J. Perresson, fol. 12 vods Jal1; ca 1320 proue (Chron. du Templier de Tyr ds Chiprois, éd. G. Raynaud, p. 228). Prob. empr. à l'a. génois proa (dep. le xiiie-xives. d'apr. Vidos, p. 549), prob. issu par dissim. du lat. prora « proue », empr. au gr. π ρ ω ́ ρ α « id. » (cf. ital. proda dep. 1255 à Venise d'apr. DEI; cat. proa au xiiies. ds Alc.-Moll; a. prov. proa dep. 1248, texte lat. médiév., d'apr. J. Fennis, op. cit., p. 466, v. Vidos, pp. 548-550; A. Prati ds R. Ling. rom. t. 19, pp. 89-91; FEW t. 9, p. 462a; J. Fennis, op. cit., p. 467; Cor.-Pasc.; Rohlfs, § 328). À partir du xves., J. Fennis pense que le mot est parvenu en fr. à travers le prov. (cf. REW3, no6784) mais cet intermédiaire n'est pas nécessaire étant donné que les textes qu'il cite sont pour la plupart italianisants (Boucicaut, Villeneuve, etc.; cf. poupe). La forme prore, att. chez Ph. de Mézières et plusieurs fois au xvies. (J. Fennis, op. cit., p. 465) est empr. à l'ital. prora, empr. au lat.