PROLIXE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1225
prolipse «trop long (discours, écrit)» (
Gautier de Coinci, Mir., éd. V. F. Koenig, t.1, p.20, 3: le grant livre Qui mout me done [...] Grant matere longe et
prolipse [var. ms. du
xiiies.:
prolixe]);
b) 1280
prolis «qui parle ou écrit trop abondamment» (
Clef d'amour, éd. A. Doutrepont, 87); 1493
prolix (
Richard Cavelier, Abrégé de la coutume de Clermont de Beaumanoir, éd. A. Salmon ds
Gdf. Compl.);
2. 1314
prolixe «long (en parlant de quelque chose)» (
Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, § 1029: la maniere d'ouvrer a la roisne [rugine] est
prolixe et ennuie moult le patient); déb.
xvies. (
Fossetier, Chron. margueritiques, ms. Bruxelles 10511, VI, IV, 15 ds
Gdf. Compl.: sa barbe estoit
prolixe). Empr. au lat.
prolixus «allongé, long; qui dure longtemps; prolixe, diffus, verbeux».