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PROFONDEUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. A. 1. a) Fin xives. [ms.] «étendue dans le sens horizontal perpendiculairement à la largeur» (Nicole Oresme, Livre du Ciel et du Monde, ms. C 4a, 12 d'apr. A. D. Menut et A. J. Denomy ds Med. St. t.5, p.314); b) fin xives. «qualité, caractère de ce qui est profond» (Eustache Deschamps, OEuvres II, 274 ds Gdf. Compl.); c) 1538 géom. «dimension d'un corps considéré de haut en bas» (Est., p.581a); d) 1553 «partie profonde de quelque chose» (d'un gouffre) (Bible Gerard, Prov. 9, 18 d'apr. FEW t.9, p.434a); 2. a) 1690 «caractère de ce qui s'étend d'avant en arrière» (Fur.); b) 1718 «dimension prise de l'entrée à l'extrémité opposée» (Ac.); c) 1773 «endroit situé loin des bords» profondeur des forêts (A. Thomas, Essais sur les éloges, p.10). B. P. anal. 1. 1754 «suggestion d'un espace à trois dimensions» (Condillac, Traité des Sensations, 2, p.70); 2. 1758 «qualité de ce qui paraît profond» (Cl. Helvetius, De l'Esprit, p.195). II. Fig. A. 1remoit. xives. «qualité de ce qui est extrême» profondor de tot vice (Macé de La Charité, Bible, éd. R. L. H. Lops, 39224). B. 1553 «qualité des choses difficiles à comprendre» (Bible Gerard, Apoc., 2, 24 d'apr. FEW, loc. cit.). C. 1580 «grande pénétration de l'esprit» (Montaigne, Essais, II, 32, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, 726). D. 1769 «partie secrète d'une personne» (Delisle de Sales, De la Philosophie de la Nature, 3, p.333). Dér. de profond*; suff. -eur1*.