PRÉPARATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1314 «action par laquelle on apprête quelque chose» ici «pansement» (
Henri de Mondeville,
La Chirurgie, 1638, éd. Ch. Bos, II, 82);
b) ca 1460 «fait de disposer une armée» (
Le Mistere du siege d'Orleans, éd. F.Guessard et E. de Certain, p.685);
c) α) 1585 «fait de composer un médicament» (N.
Du Fail,
Contes d'Eutrapel, II, p.226);
β) 1751
préparation anatomique (
Encyclop., s.v. anatomique);
d) 1590
préparation de nourriture (
Montaigne,
Essais, III, 12, éd. P.Villey et V.-L. Saulnier, 1099);
e) 1660 «action d'amener quelque chose progressivement» (
Corneille,
Discours des trois unités, éd. Ch. Marty-Laveaux, I, p.106);
f) 1840 «action d'apprêter»
préparation des cuirs (
Proudhon,
Propriété, p.270);
g) 1845 peint. «application sur la toile de couches de couleur sur lesquelles sera peinte l'oeuvre définitive» (
Besch.);
2. a) 1559 «action de faire tout ce qu'il faut en vue de quelque chose» (
Amyot,
Démosthène, 12 ds
Littré);
b) 1588
préparation à la mort (
Montaigne,
op. cit., III, 12, 1051);
c) 1821 «action de se préparer à un examen» (
Michelet,
Journal, p.161: commencer les
préparations nécessaires à mon concours). Empr. au lat.
praeparatio «préparation», dér. de
praeparare (v.
préparer).