PRÉCAIRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1336
precoire dr. «qui ne s'exerce que grâce à une autorisation révocable» (A. N., S 307, pièce 16 ds
Gdf. Compl.), empl. isolé; de nouv. av. 1585
précaire (
Ronsard, OEuvres compl., éd. P. Laumonier, t.18, p.449, 94);
b) 1804
détenteur précaire (
Code civil, art. 2239, p.409);
2. a) 1618 «dont l'avenir, la durée, ne sont pas assurés» (
A. d'Aubigné, Hist. univ., t.1, p.346: vie
précaire);
b) 1892 «
id. (de choses matérielles)» (
Claudel, Violaine, p.562). Empr. au lat. jur.
precarius «obtenu par prière; donné par complaisance; mal assuré, passager», dér. de
precari «prier, demander en priant» (v.
prier).