PRÉPOSER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1407 «placer à la direction de quelque chose»
jurez commis et preposez pour la garde ... dudit mestier (
Lettres patentes de Charles VI ds R.
de Lespinasse,
Les Métiers et corporations de la ville de Paris, t.2, p.399); d'où 1619
un préposé part. passé subst. «personne chargée d'un service spécial»
au Bureau du Préposé (
Coutumes de la ville de Bruges, titre XXVII, article premier ds
Nouv. Coutumier général, éd. Bourdot de Richebourg, t.I, p.584); 1957 spéc. «agent chargé de distribuer le courrier» (
Journ. offic., 21 déc.);
2. 1470 «préférer» (
Georges Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, III, 429), en a. et m. fr.; 1491 [éd.] «mettre devant» (
La Mer des Histoires, II, 34d ds
Rom. Forsch. t.32, p.133); en partic. 1690 gramm. (
Fur.). Empr., avec francisation d'apr.
poser*, au lat. class.
praeponere «placer, mettre devant, mettre à la tête de; préposer; préférer», comp. de
prae- «en avant, devant» et de
ponere, v.
poser.