PRÉMATURÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist.1. a) 1632 «qu'il n'est pas encore temps d'entreprendre, d'exécuter» (J.
Felix,
Comptes rendus des échevins de Rouen, II, 85);
b) 1690 «qui mûrit avant le temps ordinaire» (
Fur.);
2. 1680 «qui se développe, qui se produit avant le temps normal, spéc. des qualités de l'esprit et des passions» (M
mede Sévigné,
Lettres, éd. Monmerqué, t.6, p.337); 1685
mort prématurée (P.
Gillet,
La Seconde Philippique de Cicéron, Trad. nouv., p.203 ds
Fr. mod. t.22, p.66);
3. 1901 subst. (J.
Comby,
Formulaire, p.553 ds
Quem. DDL t.8). Fait sur le lat.
praematurus «précoce, hâtif», comp. de
prae «avant» et de
maturus (
mûr*).