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POURRITURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1remoit. xiies. purreture «carie, gangrène (s'attaquant au corps humain)» (Cantique de Habacuc, 24 ds Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, p.241); 1812 pourriture d'hôpital (Mozin-Biber); 2. ca 1145 porreture «décomposition» ici, d'un cadavre (Wace, Conception N.-D., éd. W. R. Ahsford, 1750); 3. 1174-76 «substance pourrie» vomir venim e pureture (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 3668); 4. xiiies. porriture «état de ce qui est pourri, décomposé» (Ysopet de Lyon, Fable XXXVIII ds Rec. gén. des ysopets, éd. J. Bastin, t.2, p.142); 5. 1798 «maladie cryptogamique de certains arbres» (E. P. Ventenat, Tabl. du règne végét., Paris, J. Drisonnier, t.1, p.451). B. Empl. fig. 1. fin xiilang. biblique, exprime un état d'abjection (Sermons de St Bernard, 2, 28 ds T.-L.: ti, ki vers es et porreture); 2. 1789 «corruption morale» pourriture morale (Le Tocsin, p.24, no1 ds Brunot t.10, p.49); 3. 1869 terme d'injure à l'endroit d'une personne (Littré). Dér. de pourrir* d'apr. les subst. lat. en -ura dér. de verbes en -ire (cf. norreture, nourriture); porriture, pourriture, d'apr. pourrir. Le m. fr. poreüre (1398 ds Gdf., dér. de porrir, pourrir*; suff. -ure1*) semble un hapax.