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PERSIL, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) xiies. bot. perresil (Gloss. Tours, 327 ds T.-L.); 1328 persil (Plantaire, éd. M. A. Savoie, I, 36, 15); b) 1606 persil de marais (Crespin); c) 1888 «cheveux» (C. Villatte, Parisismen); 1901 «moustache» (Bruant, p.45); 2. 1840 «commerce de la prostitution» (Halbert d'Angers, Nouveau dict. complet de l'argot ds Larch. 1872); id. faire son persil, aller au persil «accoster les passants (en parlant des prostituées)» (Id., ibid.); 3. 1866 faucher le persil «se promener en toilette sur les trottoirs les plus fréquentés» (Delvau, p.153). Altération du lat. petrosinu (Celse), empr. au gr. π ε τ ρ ο σ ε ́ λ ι ν ο ν, qui s'est contracté populairement en *petrosīnu (d'où l'a. fr. persin encore vivant dans les patois du Nord, de l'Est et en normand, cf. aussi des formes dial. ital.) où -inu fut interprété comme suff. et remplacé par -iliu (cf. l'a. prov. pe(i)resilh). On trouve une forme petrosilio au ixes. dans les Miscellanea Tironiana (v. André Bot., p.245). L'orig. de l'expr. aller au persil reste inconnue. L'affirmation de Larch. Nouv. Suppl. 1889 selon laquelle cette expr. viendrait du prov. où persil aurait le sens de «argent» est invérifiable: aucun dict. ne donnant ce sens. Toutefois il est à souligner que l'on trouve de nombreux cas où des plantes sont en rapport avec la notion d'argent: épinard* dans aller aux épinards (v. Sain. Lang. par., p.262), oseille* et vinette* (v. étymol. de oseille).