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PEINTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. 1121-34 «description, évocation imagée faite à l'aide de mots» (Philippe de Thaon, Bestiaire, 2802 ds T.-L.); 2. a) ca 1140 «représentation graphique et colorée destinée à suggérer quelque chose; tableau» (Voyage de Charlemagne, éd. G. Favati, 345: Li paleis fu listez d(e) azur, et ave(r)nanz Par [mult] cheres peintures a bestes et (a) serpenz, A tutes creatures et oiseäus volanz); b) ca 1200 fig. «ce qui est gravé, fixé dans l'esprit, le coeur» (Moralités sur Job, 327, 33 ds T.-L.: eles gardent en soi la pointure de cez [temporeiz] choses cui eles aiment [servant depicta quae amant]); 3. ca 1165 «suggestion, représentation du monde visible par la couleur» (Benoît de Ste-Maure, Troie, 22416, ibid.); 1554 en plate peincture (Thevet, Cosmogr., IV, 2 ds Hug.); s.d. [av. 1615] en peinture plate ou en bosse (Pasquier, Lettres, XI ds OEuvres, éd. Amsterdam, 1723, t.2, col. 296); 4. a) fin xiiies. «souillure laissée par le fer d'une arme dans une blessure [par comparaison avec un enduit utilisé pour peindre]» (Sone de Nansai, 13472 ds T.-L.); b) 1671 «matière colorante servant à peindre» (Pomey); c) 1688 «fard» (La Bruyère, Caractères, Des femmes, 6 ds OEuvres, éd. J. Benda, p.109). Du lat. vulg. *pinctura, réfection d'après le verbe pingere, v. peindre, du class. pictura «l'art de peindre; ouvrage peint, tableau; action de farder, enluminure; [fig.] description, tableau [par la parole, l'écrit]».