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PATRON1, -ONNE, subst.
Étymol. et Hist.1. Mil. xiiies. patrun «saint sous l'invocation duquel une église est placée» (Vie d'Edouard le Confesseur, éd. H. Luard, 2424); 1284 subst. fém. patroine (Fév., Cherlieu, A. Haute-Saône ds Gdf. Compl.); d'où av. 1615 (Pasquier, Recherches de la France, 771: Et d'une mesme suite fut bastie l'Église en l'honneur de S. Nicolas ancien patron des Escoles); 1767 (Encyclop. t.14: Saints patrons de certains métiers); 2. fin xiiies. patrun «protecteur» (Grandes chron. de France, éd. J. Viard, t.1, p.70); 3. ca 1265 «maître d'un serf...» (Livres de jostice et de plet, éd. Rapetti, p.115), att. au xiiies., v. Gdf. Compl.; puis 1559 «maître par rapport à son affranchi, à son client» (Amyot, Rom., 19 ds Littré); 1671 «maître d'un esclave» (Pomey); 4. a) 1337 «celui qui commande un bateau» (Doc. ds Chron. norm. du XIVes., éd. A. et É. Molinier, p.210); b) 1611 «maître d'une maison» (Cotgr.), qualifié de «bas et burlesque» par Rich. 1680; c) 1812 «employeur (par rapport à ses subordonnés)» (Jouy, Hermite, t.2, p.372); d) 1832 (Raymond: Patron. Dans certaines maisons de commerce, le maître de la maison); 1848 «capitaliste» (Cabet, Aux électeurs de la Seine, 14 sept.); e) 1901 méd. «responsable d'un service dans un hôpital» ds Esn.; 1923 (Martin du G., Thib., Belle sais., p.756). Empr. au lat. patronus «patron (opposé à client)», «protecteur des plébéiens», au fig. «défenseur, protecteur, appui», «ancien maître d'un affranchi», att. en lat. médiév. au sens de «saint patron» ca 950 ds Latham (déjà «propriétaire d'une église privée» 772 ds Nierm.), dér. de pater «père». Le sens 4 a est empr. à l'ital. padrone «id.» av. 1348 ds Tomm.-Bell., de même orig., cf. le lat. médiév. du domaine ital. patronus «id.» 1313 ds Jal, v. aussi Du Cange.