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MERVEILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 «chose qui frappe d'étonnement» (Alexis, éd. Chr. Storey, 440); xiiies. en parlant des sept merveilles du monde (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 7531, var. du ms. G: Sept mervoilles a en cest mont; l'éditeur a retenu la leçon: cent mervoilles); 1557 les sept Merveilles (O. de Magny, Souspirs, éd. Courbet, p.47); 2. a) ca 1100 avoir grant merveille de «s'émerveiller grandement de» (Roland, éd. J. Bédier, 550); b) début xiies. adv. merveilles «d'une façon étonnante» (St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 380), ne subsiste que dans la loc. adv. à merveille att. dep. ca 1165 (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 9134); 3. ca 1165 «action extraordinaire (en bonne ou en mauvaise part)» (Id., ibid., 24251); 4. 1761 «sorte de gâteau» (Rousseau, Nouvelle Héloise, IV, X, éd. H. Coulet et B. Guyon, p.451). Du lat. pop. *mirabĭlia (ou *mrblia), altération par assimilation régressive du class. mīrābĭlia, plur. neutre de l'adj. mīrābilis «admirable, merveilleux» particulièrement usité dans la lang. de l'Église au sens de «miracles» ou «hauts faits» et employé comme subst. fém. singulier.