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MANDARIN1, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1581 subst. «conseiller d'un roi, ministre» (S. Goulart, Histoire du Portugal..., p. 546 [trad. de l'ouvrage lat. de J. Osorius et Lopez de Castagnède] ds König, p. 135, v. aussi note 5); b) 1604 [éd.] «haut fonctionnaire chinois, indochinois ou coréen» (Le Loyer, IV Livres des spectres..., p. 495); c) fig. α) 1830 «lettré influent» (Lamart., Corresp. gén., juin ds Quem. DDL t. 15); β) 1852 mandarin de l'Institut (Hugo, loc. cit.); 2. 1603 «langue littéraire chinoise» (La Borie, Histoires des Indes, p.324: De cestuy-là [le Mandarin] usent les Courtisans, Secrétaires et Jurisconsultes, Juges et Magistrats); 1697 adj. langue Mandarine (Le Comte, Nouv. Mém. sur l'état prés. de la Chine, t.1, p.333 ds König, s.v. thé, p. 204); 3. 1872 adj. canard mandarin (Littré Add.). Empr. au port. mandarim, où le mot s'appliquait aux hauts fonctionnaires de Malaisie, de Chine et d'Annam (1514, mandarin ds Dalg.), lui-même empr., avec altération d'apr. mandar «mander, ordonner» (du lat. mandare, v. mander), au malais mantari «conseiller du roi, ministre», empr. au sanscrit mantrin «conseiller d'État». L'emploi de mandarin, pour désigner le canard, peut s'expliquer, soit par une extension de l'emploi de mandarin à tout ce qui est chinois, soit par une allusion à la richesse des couleurs des tuniques des mandarins, ce canard étant remarquable par la beauté de son plumage. Cf. FEW t.20, p.104b.