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KIKI, QUIQUI, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. I. 1. 1856 quiqui interprété par Sain. Lang. par., p. 350 comme « bouillon gras fait à partir d'abattis », cf. 1866, Delvau : Quiqui : Abatis de toutes sortes de choses, têtes de chats, os de lapins, cous d'oies, etc. (Goncourt, loc. cit.); 1877 « petit animal, poussin (?) » (Zola, Assommoir, p. 692); 1878 « volaille » (Rigaud, op. cit.); 2. 1883 serrer le kiki à qqn « l'étrangler » (G. Macé, Notes ds Esn.). II. 1879 faire kiki (Vallès, loc. cit.). III. 1933 kiki « petit, chiche » (Colette, loc. cit.). I prob. par aphérèse de quiquiriqui désignant le chant du coq (1851, Lamart., Tailleur pierre, p. 533), terme très répandu dans les dial. du Centre, où il a aussi le sens de « jeune coq » dès le xviies. à Toulouse : P. Goudelin, Œuvres, éd. J.-B. Noulet, glossaire; de même dans le Bournois kirlikiki, et à Alençon la forme apocopée quiqui désignant un oiseau dans le lang. enfantin; le mot serait formé sur l'onomatopée kik- pour exprimer le cri en question (FEW t. 2, p. 671a; v. aussi REW3no4699a); au sens I 2 Chautard (Vie étrange arg., p. 230) signale l'expr. faire un gars au kique dès 1876; le prov. mod. connaît la formation onomatopéique cacaraca « chant du coq » « gosier » et coupa lou cacaraca « couper le sifflet, le gosier » (Mistral). II prob. formation expressive pour désigner un petit geste d'affection. III prob. par aphérèse de rikiki, riquiqui*.