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JUBÉ, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1386-87 « portique surmonté d'une galerie séparant la nef du chœur d'une église » (doc. relatif à la cathédrale de Troyes ds Bibl. Ec. des Chartes, t. 23, 1862, p. 234). B. Ca 1470 venir a jubé « se soumettre » (G. Chastellain, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, IV, 412, 22). Du lat. eccl. jube (2epers. du sing. de l'impér. de jubere « ordonner »), 1ermot de la formule par laquelle le lecteur, à l'office, demande la bénédiction de celui qui préside : jube, domine, benedicere « veuillez, Monseigneur, (nous) donner la bénédiction » (viiies. Sacramentarium gregorianum ds Blaise Liturg., § 62, note 1); cette demande était, en effet, à l'origine formulée depuis le jubé abritant, entre autres, une tribune servant aux lectures de l'office divin. B par emploi ironique de jube de la même formule liturgique, pour exprimer l'attitude de celui qui en est réduit à prendre des ordres, à se soumettre.