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IRRITER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1352-56 trans. « mettre en colère » (Bersuire, Tit. Liv., BN 20312 ter, fol. 11 vods Gdf. Compl. : Si furent irritez); 1640 pronom. (Corneille, Horace, III, I); 2. a) début xvies. irriter a « exciter, pousser (quelqu'un) à » (Fossetier, Cron. Marg., ms. Bruxelles 10512, VIII, IV, 9 ds Gdf. Compl.); 1580 « rendre plus vif (un sentiment) » ici, pronom. (Montaigne, Essais, II, XV, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p. 596 : la volupté... cerche à s'irriter par la douleur); b) 1559 « donner plus de force à, déchaîner un élément (feu, mer) » (Amyot, Hommes illustres, Marcus Brutus XXXIX éd. G. Walter, t. 2, p. 1074); 1686 flots irrités ici, empl. par image (Bossuet, Oraison funèbre de M. Le Tellier, éd. B. Velat et Y. Champailler, p. 174); 3. a) 1536 « produire une légère inflammation (dans un organe) » (G. Chrestian, Philalethes sur les erreurs anat., fol. 2 rod'apr. FEW t. 4, p. 816b); 1595 (Montaigne, Essais, I, XXI, éd. citée, p. 95); b) 1755 nerfs irrités avec le scalpel (Tissot [trad. de A. de Haller, Diss. sur les parties sensibles et irritables des animaux] ds Trév. 1771). Empr. au lat.irritare « exciter, stimuler, provoquer », terme gén. et d'emploi physiol. (Celse).