INVITER, verbe
Étymol. et Hist. 1. 1356 « prier quelqu'un de se rendre, de se trouver à quelque endroit, d'assister ou de prendre part à quelque chose » (cité ds
Rec. gén. des anc. lois fr., par MM. Decrusy, Isambert, Jourdan, t. 4, p. 781); 1585 pronom. (N.
du Fail,
Contes d'Eutrapel, xvii ds
Œuvres facétieuses, éd. J. Assézat, II, 78); d'où 1786
un invité part. passé subst. (
Staël,
Lettres jeun., p. 73 : la moitié des
invités est déjà partie);
2. 1607 « (d'une chose) attirer, exciter, inciter à faire quelque chose » (
Malherbe,
Poésies, XIX, 176 ds
Œuvres, éd. L. Lalanne, I, 82 : Soit qu'aux bois la chasse l'
invite); d'où 1856
invitant part. prés. adj. « qui est attirant » (
Michelet,
Oiseau, p. 68 : L'entrée n'est pas fort
invitante);
3. 1769 « prier avec quelque autorité » (
Voltaire d'apr.
Lar. Lang. fr.); 1790 (
Marat,
Pamphlets, p. 100);
4. 1867 jeux
inviter au roi (
Littré). Empr. au lat. class.
invitare « inviter », en partic. « inviter à table »; « inviter, engager, convier ».