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INTERLOPE, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1685 vaisseau interlope « navire marchand qui trafique en fraude dans des pays concédés à une compagnie de commerce » (La Courbe, p. 121 d'apr. Flutre ds R. Ling. rom. t. 25, p. 281); 1687 (Miege ds Boulan, p. 110 : To interlope − faire le métier d'Interlope, trafiquer par mer au préjudice des droits et privilèges d'une compagnie); 2. 1755 « commerce maritime, frauduleux » (Mirabeau, Ami des hommes, t. 3, p. 262); 3. a) 1755 « celui qui vit du commerce frauduleux » (Id., ibid., p. 382 : un tas d'interlopes et de fainéants); b) 1772 au fig. (Voltaire, Lettre à Marmontel ds Littré : qu'on ait soutenu les feuilles des Desfontaines et des Fréron, parce qu'elles sont satiriques; je me suis toujours déclaré l'implacable ennemi de ces interlopes qui sont l'opprobre de la littérature); 4. 1841 « louche, douteux » monde interlope (Balzac, La fausse maîtresse, Œuvres, II, 42 ds Rob.). Empr. à l'angl.interloper (ca 1590 ds NED), lui-même dér. du verbe to interlope (1603, ibid.) composé de inter- (correspondant au fr. inter-*) et de lope, qui serait une forme dial. de to leap « courir, sauter » issu du vieil angl. (cf. le correspondant néerl. loopen « courir »); to interlope signifiant « courir entre deux parties et recueillir l'avantage que l'une devrait prendre sur l'autre », d'où « s'introduire, trafiquer dans un domaine réservé à d'autres ».