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INSTALLER, verbe
Étymol. et Hist. A. Installer qqn. 1. [1349 (ms. du xviies.) « établir officiellement dans son emploi (le titulaire de certaines fonctions) » (Stat. de l'ord. de S.-George, ms. B.N., Dupuy 110, fo8 vods Gdf. Compl.)] 1403 (Nicolas de Baye, Journal, éd. A. Tuetey, t. 1, p. 64); 2. a) 1690 pronom., péj. « s'établir chez quelqu'un » (Fur.); b) 1770 trans. « établir quelqu'un dans un lieu, dans une habitation, d'une manière durable » (J.-J. Rousseau, Confessions, XII ds Œuvres complètes, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, t. 1, p. 593); c) 1790 « mettre quelqu'un à la place qu'il est appelé à occuper » (Marat, Pamphlets, Appel à la nation, p. 150); 3. 1936 installé « qui est parvenu à une situation stable, qui vit dans l'aisance, le confort » (Martin du G., Thib., Été 14, p. 166). B. Installer qqc. 1. 1596 « mettre, disposer quelque chose à une place déterminée » (Hulsius); 2. 1857 « mettre en place, en faisant les travaux nécessaires, un objet ou un appareil destiné à un usage déterminé » (Goncourt, Journal, p. 338); 3. 1867 « aménager un local » (Littré : installer sa maison). C. 1888 intrans. « avoir une attitude prétentieuse » (Esn.); 1917 en installer « id. » (ibid.). Empr. au lat. médiév.installare « établir dans sa charge (un dignitaire ecclésiastique) » (xiiies. ds Nierm.; Blaise Latin. Med. Aev.), dér. de stallum, v. stalle. Le sens C est peut-être issu de installer qqc. « faire valoir qqc. (en l'installant d'une certaine façon) » (v. Esn.).