INSTABLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1223
Vainz est cis siecles et instables « qui change, qui n'a pas de permanence » (G.
de Coinci,
Miracles N.D., éd. V. F. Koenig, II
Dout 34, 1380);
b) 1528 [date d'éd.]
homme instable (
Perceforest, t. 2, f
oLXVIII v
o);
2. 1530 « qui manque de stabilité, dont l'assise n'est pas ferme » (Cl.
Marot,
Œuvres, éd. A. Grenier,
Métamorphoses d'Ovide, livre premier, t. 2, p. 154);
3. a) 1864 chim. (
Wurtz,
Leçons de philos. chim., p. 204 ds
Quem.
DDL t. 22);
b) 1867 « qui se défait facilement (d'une combinaison chimique); qui perd aisément ses propriétés (d'un métal) » (
Littré). Empr. au lat.
instabilis « chancelant, mouvant, inconstant, changeant », dér. à l'aide du préf.
in- à valeur négative, de
stabilis (
stable*).