INFÉRIEUR, -EURE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1461-66 « qui est situé plus bas » (
Jean de Bueil,
Le Jouvencel, éd. L. Lecestre, t. 2, p. 78,
cf. Gdf.);
b) 1690 « dont l'altitude est inférieure, qui est plus près de la mer » (
Fur.);
2. 1562
planètes inférieures (A.
Du Pinet, trad. de l'
Histoire naturelle de Pline, t. 1, p. 51);
3. xves. [ms.] adj. (
Ovide moralisé, éd. C. De Boer, Commentaire du ms. de Copenhague, t. 5, p. 396 :
Inferiores et villes personnes); 1482 [éd.] subst. « personne moindre en rang ou en dignité » (
Ferget,
Mir. de la vie hum., f
o168 ds
Gdf.
Compl., s.v. superieur);
4. 1540 fig. « qui a une valeur moins grande » (N.
Herberay des Essarts,
Premier Livre d'Amadis, éd. H. Vaganay, p. 107 : ma puissance se treuve si
inferieure de sa valeur);
5. 1805
animaux inférieurs (
Cuvier,
Anat. comp., t. 1, p. 28). Empr. au lat.
inferior (compar. de
inferus) « plus bas », également « d'un rang inférieur » dès le lat. classique.