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INCOMMUNICABLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1470 « intransmissible » (Le Livre de la discipline d'amour divine, fo170a, éd. 1537 ds R. Ét. rab. t. 9, p. 309 : Dieu [...] est bonté et vertu essentiale divinement, incommunicable à aultre nature substantialement); b) 1756 en parlant de Dieu (Voltaire, Essay sur l'hist. gén., t. 4, p. 253 : en le regardant [Dieu] comme un être unique, incommunicable, qui n'avait un fils que par adoption) 2. a) 1588 « inexprimable, que l'on ne peut confier ou faire savoir à quelqu'un » (Montaigne, Essais, III, V, éd. A. Thibaudet, p. 973); 1911 subst. « caractère incommunicable d'une chose, ce qui est incommunicable » (Tharaud, Maîtr. serv., p. 201); b) 1863 « qui ne peut ou ne veut communiquer, se confier à autrui (d'une personne) » (Baudelaire, Le peintre de la vie moderne. La femme ds Œuvres complètes, éd. Y. G. Le Dantec, p. 1181 : [la femme] cet être terrible et incommunicable); 3. 1690 « qui ne peut être mis en communication » (Fur. : La Mer Rouge est incommunicable avec la Mediterranée). Empr. au b. lat. et lat. chrét.incommunicabilis, aux sens 1 a et b. Cf. communicable.