IMPUR, -URE, adj.
Étymol. et Hist. 1. xiiies. « souillé, pollué » (
Simples medecines, éd. P. Dorveaux, § 87);
2. 1516 « dont la substance matérielle est altérée » (J.
Perréal,
Complainte de Nature ds
Rose, éd. Méon, t. 4, p. 125); 1690 fig. [en parlant d'une noblesse mésalliée]
sang impur (
Fur.);
3. 1611 « souillé moralement; indécent » (
Cotgr.); 1768 subst. fém. « courtisane » (
Collé,
Vérité ds le vin, scène VIII ds
Fr. mod. t. 17, p. 67);
4. av. 1682 domaine relig. (
Le Maistre de Sacy,
Bible, Lévitique, V, 2, éd. Paris, Merueis, 1853, p. 101b : une chose
impure comme serait un animal tué par une bête). Empr. au lat.
impurus « qui n'est pas pur, corrompu (au propre et au fig.) ».