IMPERTINENT, -ENTE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1327 terme de procédure « qui ne se rapporte pas à la cause » (
Isambert,
Recueil gén. des anc. lois fr., t. 3, p. 345, 29); 1370-72 « qui est sans rapport avec, étranger à » (
Oresme,
Ciel et Monde, éd. A.D. Menut et A.J. Denomy, 93b, 4-5 ds
Mediev. Studies t. 5, p. 307);
2. a) 2
emoitié
xves. « (d'une chose) malséant, inconvenant » (
Ol. de La Marche,
Est. des off. du d. de Bourg., p. 300 ds
Gdf.
Compl.); 1707 « (
id.) volontairement inconvenant, irrespectueux » (
Lesage,
Crispin riv. de son maître, sc. 23 ds
Littré : manières
impertinentes);
b) 1564 » (
id.) extravagant, déraisonnable, absurde » (
Rabelais, V, Prol. ds
Hug.);
3. a) 1559 « (d'une pers.) qui agit mal à propos, de manière déplacée, absurde » (
Amyot,
Lycurgue, 13,
ibid.); 1660 « (
id.) qui choque la bienséance, montre de l'insolence » (
Molière,
Sganarelle, 1). Empr. au b. lat.
impertinens « qui est sans rapport avec ».