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GROSSIER, -IÈRE, adj.
Étymol. et Hist. A. Subst. 1. 1260 « ouvrier en fer travaillant de grosses pièces » (E. Boileau, Métiers, 44 ds T.-L.) cf. aussi charpentier grossier « ouvrier charpentier travaillant le gros œuvre » (Id., ibid., 106, ibid.); 2. 1305 « commerçant en gros » (Lett. pat. de Phil. le Bel, Annuaire de la boulangerie des arrond. de St Denis et de Sceaux, p. 207, Paris 1856 ds Gdf.). B. Adj. 1. 1550 « rustre, inculte, primitif » grossiere multitude (Ronsard, Bocage, II, 104, éd. P. Laumonier, Œuvres, t. 2, p. 161); 2. 1555 « façonné sans finesse, rustique » grossiere laine (Id., Hymne des astres, 146, ibid., t. 8, p. 156); 3. 1604 « qui est l'effet d'un manque d'habileté, de finesse ou d'intelligence » grossière erreur (Montchrestien, Hector, éd. Petit de Julleville, Tragédies, p. 6 ds IGLF); 4. fin xviies. « choquant, qui tourne à l'obscénité » (St Evremont, Œuvres mêlées, t. 3 ds Rich. 1710). Dér. de gros1* adj.; suff. -ier*. B, attesté indirectement par grossièrement* au xives., l'est en a. prov. dès le début xiies. (jogarun joc grosser « jouer gros jeu » ds Guillaume de Poitiers, éd. Pasero, VI, 45) mais il est difficile d'établir le cheminement d'un empr. du fr. à l'a. prov. (cf. FEW t. 4, p. 280a, note 52).