Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
GRIMACE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 2emoitié du xives. « contorsion du visage involontaire ou faite à dessein » (G. de Saint-André, Bon Jehan, éd. E. Charrière, 2219); fin du xives. faire la grimace (à qqn) « faire un accueil froid, hostile » (E. Deschamps, Œuvres, éd. Queux de Saint-Hilaire et G. Raynaud, t. 6, p. 170); b) 1632 « mine affectée par feinte » (Corneille, Galerie du palais, III, 4); c) 1690 faire la grimace « faire de mauvais plis (de vêtements) » (Fur.); 2. 1387 « figure grotesque » (Doc. ap. B. et H. Prost, Inventaires mobiliers (...) des ducs de Bourgogne, t. 2, p. 270); 3. 1721 « boîte servant à la toilette, dont le dessus est une pelote à épingles » (Trév.). Le rad. du mot remonte à l'a. b. frq. *grîma « masque » (cf. le m. néerl. grime « id. », a. nord. grima), dont une trace se trouve peut-être déjà dans des gloses lat. du ixes. (CGL t. 5, p. 390, 9; ibid. p. 392, 15, v. encore Archiv für lat. Lexikogr. t. 9, 1896, p. 398). La forme fr. la plus ancienne est grimuche « figure grotesque » (ca 1200, Jean Bodel, Jeu de saint Nicolas, éd. A. Henry, 505, v. la note de l'éd.), tandis que grimace est prob. issu de ce dernier par substitution de suff. Le lat. grimutio, équivalent de grimuche, est attesté comme surnom au xiies. (FEW t. 16, p. 65a).